Vers une mobilité plus durable à Verbier

Cette étude, dresse le constat que Verbier connaît les tendances et les maux qui concernent un grand nombre de stations alpines en général en termes de mobilité et de transport : congestion, exposition au bruit, pollution atmosphérique, utilisation du sol.

Mobilité le plus durable

Plus spécifiquement, il ressort que la station du Val de Bagnes souffre d’une forte dépendance à l’automobile tant pour son accès que pour les déplacements internes, notamment de par l’étalement considérable de son tissu bâti.

Cette dépendance remet aujourd’hui clairement en cause la qualité de vie dans la station, son image, voire son attractivité. Afin d’inscrire la mobilité qu’elle génère dans un développement plus durable, Verbier doit esquisser un nouveau concept de mobilité.

En fonction des bonnes pratiques identifiées dans d’autres stations touristiques et prenant acte des mesures déjà engagées ou planifiées, les auteurs proposent un programme de recherche devant conduire à des solutions concrètes à court, moyen et long terme, Parmi les pistes proposées : un saut qualitatif conséquent en matière de transports publics (véhicules, axes de dessertes, mobilier urbain), des services en amont de la chaîne de déplacements (liaisons TP directes, P+R).

des innovations à même de lever les obstacles à l’utilisation de moyens alternatifs à la voiture (service de livraisons, véhicules en libre service, application pour smartphones) ou encore la création d’une interface de transport valorisée susceptible d’avoir un effet structurant sur l’urbanisation de la station en produisant une centralité forte.

Source: Chaire Landolt & Cie